electronikwave a écrit:Pardon, j'avais lu que ton deuxieme post room9, je viens de lire le premier, effectivement, ca prête à confusion, donc je vais éclaircir.
Certes, la créa est facturée à hauteur des jours travaillés.
Quand je parle d'un logo à 400, c'est qu'en général je passe pas plus d'un ou deux jour sur un logo.
Et pour les sites à 600, c'est parce que je tourne avec une boite de webdesign qui paie 600 pour une page d'accueil, une liste prod, une fiche prod et une page contact (le reste elle le fait en interne - intégration, dev, ref, etc.)
J'entends bien vos arguments et leur pertinence, mais qui a pu faire la fine bouche, ici même, dès la première année d'activité ?
En général, quand on démarre, on prend tout ce qui vient, et c'est à l'usage qu'on ré-évalue le prix de son travail.
Et si ca peut donner du courage aux quelques uns qui pourraient lire au travers de mes lignes un message décourageant, j'ai vu des pitres à grande gueule se gaver sur le dos de leur clients, et des génies talentueux travailler pour la gloire, juste parce qu'ils ne savaient pas jouer la comédie et faire un joli paquet cadeau pour livrer leur produit.
pas de soucis electro ;-)
C'est le genre de sujet suffisamment vaste pour créer des quiprocos donc comme tu le dis "no stress et pas d'panique" :-)
Je disais pas que tu as tord dans l'absolu non plus mais que comme moi-même et bien d'autres on se fait avoir par certaines boites peu scrupuleuses de respecter les tarifs, salaires etc.
Ensuite y a des boites qui travaillent plus sérieusement sur tut les plans.
Il est malheureusement vrai que comme tu le souligne la conjoncture tend à rabaisser le métier de graphiste/infographiste et consorts à un simple "job" que tout le monde peut faire pour à peine + que le smic.
C'est bien l'arrivée en masse des PC dans les supermarché et celle d'Internet qui ont favorisé cette engouement à devenir graphiste pour bon nombre de jeunes et moins jeunes.
Sauf que... contrairement à ce que beaucoup pensent il ne suffit pas de maîtriser un ou deux softs pour devenir graphiste.
ça serait aussi con de penser ça que de croire qu'on peut devenir un Jedi en ramassant un sabre laser et faire 3 pirouettes avec et basta.
C'est toute une culture technique et artistique, conjoncturelles et sociale qui est sous-jacente
à une véritable philosophie de métier et pas juste un passe temps si on veut l'exercer correctement et professionnellement.
Mais quoiqu'il en soit... toutes ces boites coulent les unes après les autres.
Pourquoi ?
Parce que les tarifs discount n'attirent qu'une clientèle de radins qui ne connaissent
rien à ce métier et qui sont capable d'acheter de la merde pour ce que ça vaut.
En ensuite de le regretter amèrement en revenant pleurnicher chez de vrais
professionnels avec des vrais tarifs (et là aussi ils pleurnichent... mais au moins ils en ont pour leur argent)
Combien de fois ais-je eux des retour de ce type.
Des clients qui viennent vous voir et qui vous racontent leurs misére.
"J'ai fais faire un logo et un site au black à un jeune qui touche sa bille sur photoshop.
Sauf que... le logo voulais rien dire et n'était pas du tout représentatif de l'activité de l'entreprise.
Donc la clientèle confondait les genres et se perdaient chez la concurrence plus explicite.
Aucune identité visuelle déclinable ou exploitable.
Un fichier conçu sur Photoshop dont le pauvre supergraphiste hyper doué en filtres et autres gadgets tout fait
avait juste applatit les psd irrécupérables en tant que calques et en RVB.
Au final un logo à côté de la plaque, inexploitable en CMJN car les couleurs de base bien flashy
du RVB avec les filtres qui'l'font et tout rendait aussi bien qu'une série de néons à Las Vegas
mais voulais rien dire une fois imprimé en cacad(oie terne sur du papier à entête et encore moins réalisable en enseigne de magasin.
Enfin bon... des anecdotes qui racontent que sur 1000 graphistes soit disant professionnels
il n'y en a en réalité qu'une trentaine qui assurent à tout casser j'en connais plein et en ai vécu pas mal.
Les gens demandent partout de tirer les prix.
C'est à nous de leur faire comprendre qu'il y a des métiers ou c'est pas possible.
Un parfum ça se marchande pas.
Une pièce montée chez un pâtissier non plus.
Un caddie plein de victuaille à la sortie d'une caisse de supêrmarché non plus ça se marchande pas.
Je vois pas pourquoi notre métier serait le seul à suggérer que les clients puissent discuter des tarifs.
Ou a-t-on déjà vu que c'est le client qui fait les tarifs ?
Dans unSouk au Maroc je dis pas... ici en Europe faut arrêter les délires.
C'est à nous d'éduquer les clients et de leur faire comprendre pourquoi et comment ça se passe et de rester ferme sur nos conditions de travail.
Sinon autant faire caissière chez Carrefour ça rapporte surement plus et avec moins de soucis techniques à gérer au quotidien... sans compter les horaires etc.